Traduction en italien des poèmes de Matiah Eckhard

                Lontani canti sacri di dove sono nato

                di Matiah Eckhard

Oh Amore, ti   morderei

ben mille volte senza fede né legge.

Voglio perdermi in te

scoprire ciò che conosco

realizzare me stesso  per donare                       

fare di te,  rosa d’estate                       

una stella a cui sussurro:

brilla bell’amore, dolce psicotropo 

l’eterno è in questo slancio verticale.

Lo stesso che lega l’uomo alla stella.        

 

Je suis en toi et tu es en moi

Thich Nhat Hanh

Inside the Now: Meditations on Time

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Cher ami,

Tu n’es pas quelqu’un qui a été créé.

Tu n’es pas venu dans le royaume de l’être depuis le royaume du non-être.

Tu es une merveilleuse manifestation, comme un nuage rose sur le sommet d’une montagne

Ou bien une mystérieuse nuit au clair de lune.

Tu es un courant, une continuation de tant de merveilles.

Tu n’as pas un moi séparé.

Tu es toi-même, mais tu es aussi moi.

Tu ne peux pas séparer le nuage rose de ma tasse de thé parfumé ce matin.

Je ne peux pas boire mon thé sans boire mon nuage.

Je suis en toi et tu es en moi. Si on me sépare de toi, alors tu ne pourras pas te manifester comme tu le fais à présent. Si on te sépare de moi, je ne pourrai pas me manifester comme je le fais maintenant. Nous ne pouvons pas nous manifester sans être en relation. Nous devons attendre qu’on soit tous les deux pour nous manifester ensemble.

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Beloved one, you are not something that has been created – you did not come into the realm of being from the realm of nonbeing. You are a wonderful manifestation, like a pink cloud on the top of a mountain, or a mysterious moonlit night. You are a flowing stream, the continuation of so many wonders. You are not a separate self. You are your yourself, but you are also me. You cannot take the pink cloud out of my fragrant tea this morning. And I cannot drink my tea without drinking my cloud.

I am in you and you are in me. If we take me out of you, then you would not be able to manifest as you are manifesting now. If we take you out of me, I would not be able to manifest as I am manifesting now. We cannot manifest without one another. We have to wait for each other in order to manifest together.

Un atelier « pleine conscience »

respire tu es vivant

L’atelier s’adresse à tous ceux qui veulent apprendre à être là, pleinement, dans le moment présent.
Des exercices simples sont proposés, respiration, méditation, postures,  afin d’apprendre à mieux nous connecter avec notre corps, à maîtriser nos émotions négatives, les conflits, la souffrance au travail, le stress, le manque de concentration dans les études.

-Travail sur l’attention
-Construction de l’écoute profonde
-Connexion corps-esprit
-Travail sur les perceptions
-Affronter le stress au quotidien
-Lâcher prise

 2 samedis par mois  10h-12h     Salle du stade – Les Matelles (bus 108)
Prix : 20€/mois    10€ la séance (première séance le samedi 10 octobre)
Gratuit étudiants et personnes sans emploi 
Informations :   http://atelierpleineconscience.blogspot.fr/
inscriptions :   atelierpleineconscience@gmail.com
Association Euromedia: tél. 06 79 68 12 06

Cérémonie de remise des prix aux lauréats du concours de poésie « Matiah Eckhard »

affiche-cérémonie-concours

 

Concours de poésie « Matiah Eckhard »  édition 2015

Nous avons lancé en janvier 2014 le concours de poésie dédié à la mémoire de Matiah Eckhard, jeune musicien et poète  disparu à l’âge de 19 ans, après avoir publié ses poèmes Lointains chants sacrés d’où je suis né  que l’association Euromedia a édité en 2014.

Matiah écrit : « Il faut rallumer le feu de la Vie avec la musique et l’Amour »

Nous avons essayé de répondre à ce message – simple et profond – en invitant les jeunes, du collèges jusqu’à l’université, entre 12 et 25 ans à s’exprimer en poésie à partir de l’écriture et de l’histoire singulière de Matiah qui a cultivé la musique, la poésie, l’amitié et un amour profond pour la vie, la vie sans artifice, la vie telle quelle, l’instant présent.
Nous avons reçu beaucoup de poèmes, de toute l’Académie et même au-delà de notre région.
Grâce au soutien de l’inspecteur M. Frédéric Miquel et de Mme Marie Gola,  chargée de mission Littérature du  Rectorat de Montpellier et responsable de l’anthologie annuelle Florilège, nous avons pu diffuser de manière capillaire notre projet auprès des Professeurs de lettres des Lycées et collèges. Avec notre grande joie, certains enseignants ont fait de ce concours un véritable projet pédagogique dans la petite et grande communauté qu’est une classe.

Nous tenons à remercier tout particulièrement pour leur engagement : 

Mme Roszczka-Amiel – Professeur de Lettres, Collège « Théodore MONOD », CLARENSAC

Mme Ines Dupin, Professeur de Lettres, Collège « Camille Claudel », Montpellier

Mme  Isabelle Mounine, Professeur de Lettres, Collège « Ray Charles », Fabrègues

Mme Mariline Pascaud, Professeur d’Italien, Collège et Lycée « d’Alzon », Nîmes

Mme Marie-France Laignel, Professeur de Lettres,  Collège « Sainte-Thérèse » 3440 LUNEL

Mme Myriam Fabre, Professeur de Lettres et  Mme Patricia Doulsan, Professeur documentaliste,  Collège « Paul Bert » Capestang

Mme Annette Bénéfice, Professeure de Lettres Modernes,  Collège « Jean Moulin », Sète 

Mme Andrée De Witte, Professeur de lettres, Collège « Georges Ville », Pont St Esprit

Un projet pédagogique et une expérience créatrice

Ecrire c’est avant tout apprendre à respirer, à s’aimer, à s’accepter, à s’ouvrir au monde, écrire s’est développer une écoute profonde de soi et des autres, c’est développer l’attention à soi et aux autres. 

Ecrire c’est aussi apprendre à écouter ses propres sentiments et à les dire en poésie : les jeunes poètes ont écrit à partir de leurs émotions, l’amour, la joie, la souffrance, la peur de la mort ; écrire c’est aussi apprendre à accueillir et à embrasser ces sentiments et à ne pas les refouler.

Ecrire c’est dépasser le blocage, dépasser aussi les tabous d’une société qui voudrait « effacer » la mort, sans la reconnaître.

L’un des thèmes dominants chez les jeunes, la sauvegarde de la nature : les jeunes savent bien que le monde qu’on leur laisse en héritage est en danger, c’est pourquoi plusieurs ont choisi d’aborder la question de l’écologie et de la sauvegarde de la planète.

Pour  les jeunes, écrire c’est aussi apprivoiser la mort, la souffrance comme ce qui fait partie de la vie, cette vie précieuse qui nous est donnée.

Omaggio a Giuseppe Zigaina

                                                    Les Matelles, Primo maggio 2015

Caro Peppino,

mi dicevi spesso al telefono  « Angela non mi abbandonare », intendevi dire : « dovevo prestare attenzione a te e a quanto scrivevi su Pasolini ».

Hai accettato la mia richiesta di intervista nel 2001. Sono venuta a Cervignano in luglio, mi hai accolta calorosamente nella piccola stazione, ed abbiamo parlato a lungo, per due giorni, davanti ad una telecamera (che avevo appena acquistato) che filmava in automatico.

Ho un ricordo vivido della tua casa di Cervignano : la tua gentilezza e ospitalità, la tua cara moglie, Maria, così amorosamente vicina alla tua arte, alla tua persona…

Mi hai parlato di Pier Paolo, del vostro incontro, delle vostre lotte politiche in Friuli, della vostra storia, ai confini dell’Italia, sul fronte nord-orientale, dove si parlava poco l’italiano, vicini al mondo slavo.

« I confini della patria si difendono con le armi della cultura », mi dicevi riferendoti ad un’idea di Pasolini.

Ti ho invitato all’università di Montpellier nel 2002, nell’anniversario della nascita del poeta friulano avevo organizzato un convegno, ed è stato molto bello ascoltarti, hai anche presentato la mostra dei disegni di Pasolini presso la biblioteca della nostra università.

Della tua storia con Pier Paolo, ne ho parlato nel mio volume dedicato allo scrittore, sono rimasta « aperta » alle tue ipotesi, sottolineando che le tue letture ci obbligavano a essere attentissimi al testo. Avevi una passione maniacale per la lettera del testo, che interpretavi poi in senso allegorico, lavorando sui simboli, sulle allusioni criptiche, sul senso della morte del tuo grande amico e poeta.

« Angela mi hai abbandonato », mi ripetevi, e poi ti dicevo, « no, tu sei ontologico per me, come lo  sono io per te », parafrasando un tuo dialogo con Pasolini.

Poi una volta mi hai detto « Sai, Pasolini ha previsto anche te ». Non capivo. Sul momento, ho pensato al personaggio di Biancofiore, nel film « Mamma Roma ».

Non ci ho fatto caso, fino a quando nel 2014 ho vissuto la perdita, ho vegliato il mio « nini muart », mio figlio scomparso a 19 anni.

L’immenso lavoro artistico che ti ha portato ai vertici dell’arte mondiale è stato alimentato dal tuo amore per il territorio, la terra del Friuli, i campi, gli alberi, le acque, la laguna e il cielo.

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L’immenso lavoro d’interpretazione dell’opera pasoliniana è scaturito dall’amore per Pier Paolo, dal rispetto per la vostra amicizia. Hai portato la critica a riflettere sul senso del sacro, quella critica accademica e fredda, alle volte dogmatica, che non capiva la tua volontà di esegesi. Avevi la libertà intellettuale di un artista e la passione  che ti hanno portato sulle tracce dell’itinerario iniziatico di Pasolini.

Arte e vita : hai fatto della tua vita un’opera d’arte, e con la tua accanita voglia di chiarire, di trovare un senso nascosto nella vita violenta di Pasolini, hai trovato le radici della violenza, quel nodo oscuro che sta dentro ad una gran parte della tua produzione pittorica.

Il tuo atelier era una sorta di « campo di battaglia », dove il corpo a corpo dell’artista diventava segno vigoroso e colore.

Grazie Peppino per avermi guidato sulle strade di un percorso iniziatico, per avermi parlato di Pier Paolo, di Casarsa e delle frontiere dell’Europa, grazie per avermi mostrato – con Dante e Pasolini – che l’arte è trasumanar,  andare oltre i confini dell’umano, e che la morte è un varco per accedere ad un’altra sfera dell’essere, per riconnetterci a noi stessi e al mondo, come scriveva mio figlio Mattia : « ne faire plus qu’un avec le cosmos ».

Angela Biancofiore in memoria di Giuseppe Zigaina (Cervignano del Friuli 2 aprile 1924 – Palmanova 16 aprile 2015)